Apparition des plastiques dans nos vies 1950. Depuis nous avons produit et consommé à l'échelle mondiale 8,4 milliards de tonnes de plastique. Ces plastiques étant peu biodégradables deviennent dans leur très grande majorité des déchets qui s'accumulent dans les océans via les cours d’eau.
Aujourd'hui, on trouve des morceaux de plastique partout dans le milieu aquatique comme en témoignent les très médiatisés "continents de déchets" présents dans les océans. Résultat : toute la chaine alimentaire est contaminée, du minuscule zooplancton aux thons en passant par les oiseaux et l'Homme...
C'est donc sans surprise que l'on retrouve des microplastiques dans notre eau du robinet ! Objet d'une enquête intitulée "Invisibles" menée par le média Orb et un chercheur de l'école de santé publique de l'Université du Minnesota (Etats-Unis) sur les 5 continents du globe.
Le constat est désolant : à l'échelle mondiale, 83 % des eaux du robinet sont polluées par des microplastiques et donc quasiment toute notre alimentation puisque l'eau entre dans la préparation de nombreux plats...
Zone géographique | % d'eau du robinet contaminée |
Etats-Unis | 94 % |
Beyrouth (Liban) | 94 % |
New Delhi (Inde) | 82 % |
Kampala (Ouganda) | 81 % |
Jakarta (Indonésie) | 76 % |
Quito (Equateur) | 75 % |
Europe | 72 % |
Contamination de l'eau du robinet dans le monde : Crédit : Orb
Les résultats d'une nouvelle analyse publiée en mars 2018 par Orb. L'eau de 259 bouteilles différentes provenant de 9 pays (Chine, USA, Inde, Indonésie, Mexique, Brésil...) a été analysé et 93 % d'entre elles étaient contaminées par des microplastiques ! En moyenne, ce sont plus de 10 particules de microplastiques de plus de 100 µm par litre d'eau en bouteille qui ont été trouvées, c'est deux fois plus que dans l'eau du robinet.
Cependant, les particules retrouvées dans l'eau en bouteille sont différentes : alors que les fibres constituent 97 % des microplastiques retrouvés dans l'eau du robinet, ils ne composent que 13% des particules contenues dans l'eau embouteillée, le reste étant des fragments de plastique et principalement du polypropylène qui entre dans la composition des bouteilles elles-même.
Ceci signifie que la source principale des particules de microplastiques peut provenir du processus industriel de mise en bouteille de l'eau, voire même de la simple ouverture de la bouteille par le consommateur.
Les bouteilles en plastique (PET), 100% recyclables, ne contiennent pas de phtalates.
En outre, n'oublions pas de contribuer au recyclage des déchets plastique : une seule bouteille en plastique de 1 litre jetée dans la nature peut se morceler en microplastiques qui, alignés, forme une ligne de 1,6 km de long !
Et malheureusement, ces microplastiques, invisibles à l'oeil nu, ne se dégradent pas et ne peuvent être récupérés ni détruits... Ils perdureront pendant des siècles sous forme microscopique voire nanoscopique, affectant tous les milieux et tout le vivant de notre planète avec des conséquences que l'on ne mesure pas encore.
Source : Notre planéte.info
Certainement car les microplastiques contenant des composés chimiques persistants et toxiques en favorise l’absorption. Ces particules vont s'accumuler dans nos tissus et favoriser l'apparition de cancers et maladies, indique l'étude. Cependant les études concernant les effets sur la santé des microplastiques ne font que commencer. Ne parlons même pas des études sur notre exposition aux nanoplastiques, qui appartiennent encore au futur
Des chercheurs de l'université libre d’Amsterdam, aux Pays Bas, ont analysé les prises de sang de 22 donneurs anonymes - tous des adultes en bonne santé - et ils ont trouvé des microparticules de plastique chez 17 d’entre eux, soit 80 % du panel. "C’est la première fois, que l’on parvient à détecter et quantifier" de tels microplastiques dans du sang humain, expliquent ces chercheurs dont les travaux ont été publiés dans une revue internationale sur les sciences de l'environnement. Leur échantillon est réduit mais leur méthodologie est jugée très robuste.
La moitié des échantillons contenaient du PET – polyéthylène téréphtalate –, que l’on retrouve dans la composition des bouteilles en plastiques ou des vêtements en polyester notamment. Plus d'un tiers des prélèvements renfermait aussi du polystyrène, utilisé entre autres pour des emballages alimentaires. Et il y avait aussi des traces de polyéthylène, que l’on retrouve dans les sacs plastiques. Ce sont des particules particulièrement fines, invisibles à l'œil nu, d'au moins 0,0007 millimètre.
Pour les chercheurs, ces microplastiques ont pu pénétrer dans le corps aussi bien par inhalation de particules dans l'air, que par l'eau, la nourriture, ou encore par contact avec des produits d'hygiène ou cosmétiques. Ces mécanismes restent encore à éclaircir.
On ne sait pas encore si cela peut avoir des conséquences pour la santé quand ces microplastiques se retrouvent dans notre corps. Pour l’instant, c’est l’inconnu. L’organisme est capable d'évacuer une partie de ces plastiques, par voies naturelles, mais une autre partie peut-elle rester stockée dans les organes ? Et à partir de quelles concentrations, pourraient-elles déclencher une maladie ? Voilà les questions auxquelles ces scientifiques aimeraient répondre.
En 2020, des micro-plastiques avaient été retrouvés dans le placenta de femmes à leur accouchement, sans que cela ait eu de conséquences apparentes sur leur grossesse. Mais certaines études menées en laboratoire ont montré que les microplastiques peuvent endommager les cellules humaines. Cette équipe de l’université d’Amsterdam réclame donc des financements pour poursuivre leurs recherches. Et il y a urgence : la production de plastique devrait encore doubler d’ici 2040. Or 10% des déchets plastiques seulement sont recyclés au niveau mondial et cela pose la question de leur persistance dans notre environnement.
Source : France INFO
Le constat est désolant : à l’échelle mondiale, 83 % des eaux du robinet sont polluées par des microplastiques et donc quasiment toute notre alimentation puisque l’eau entre dans la préparation de nombreux plats…
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